Les filles nées de mères soumises à un excès de stress
pendant leurs grossesses peuvent être à risque d’émergence d’une Fibromyalgie à
l’âge adulte.
Les expériences prénatales vécues dans l'utérus peuvent avoir des
conséquences à long terme sur la santé.
Résultats des études présentées au Congrès International de
Neuroendocrinologie (ICN)
Centre de Convention de PITTSBURGH David L.
Lawrence.
Les événements stressants ou traumatisants éprouvés pendant la grossesse
peuvent avoir des effets durables sur le foetus, pourtant ces effets peuvent ne
pas apparaître évidents avant de nombreuses années.
Ceci est en accord avec une étude suggérant que les filles soumises à de
telles grossesses puissent être à plus grand risque de développer un état
douloureux musculotendineux appelé Fibromyalgie, à l’âge adulte.
L'étude, présentée au 6ème congrès international de neuroendocrinologie (ICN
2006), montre à quel point « la programmation prénatale » d’un foetus est
vulnérable.
Le stress pendant la grossesse peut prédisposer les
bébés de sexe féminin au risque ultérieur de Fibromyalgie. D
Hellhammer Ph.D., professeur de psychobiology à l'université de Trier,
Allemagne
De nouvelles recherches suggèrent que les filles de mères qui ont
été soumises à un excès d’événements stressants pendant la grossesse peuvent
être à plus grand risque de développer le syndrome de fibromyalgie plus tard
dans la vie.
Tandis que l’on connaît peu de choses sur les causes du syndrome de
fibromyalgie, une condition qui affecte la plupart du temps des femmes et
caractérisée par un état de fatigue extrême avec des douleurs musculaires
diffuses, les études menées par Dirk Hellhammer, indiquent que la perturbation
de la « programmation prénatale » de l’axe HPA (hypothalamo pituitary adrénal)
exerce probablement un rôle important dans l’apparition d’une Fibromyalgie à
l’âge adulte.
Le stress éprouvé pendant la grossesse peut affecter le développement
anatomique et fonctionnel de la glande surrénale du foetus, limitant de manière
permanente sa capacité à produire des quantités adaptées d'hormone cortisonique
(cortisol).
Comparé à 100 sujets témoins femmes en bonne santé, davantage de patientes
parmi les 93 femmes diagnostiquées avec le syndrome de fibromyalgie ont
rapporté que leurs mères avaient éprouvé un stress profond pendant la
grossesse, telle que la perte d'un proche, un traumatisme physique ou émotif ou
une situation sociale difficile.
Parmi ces patientes ayant subi de telles grossesses stressantes, seules les
enfants de sexe féminin ont une réponse « émoussée » de cortisolémie lors de
tests standardisés de contrainte psychologique, une observation qui confirme les
résultats des études animales.
En outre, on a observé des niveaux bas de
cortisol uniquement chez les patientes présentant une histoire de stress
prénatal.
De plus amples études sont nécessaires, les résultats colligés à ce jour
fournissent de fortes preuves que les filles peuvent être à risque
supplémentaire de développer le syndrome de fibromyalgie (FMS) si elles étaient
exposées in utéro à de hauts niveaux de cortisol maternel en réponse à un stress
répété ou durable.
International Neuroendocrine Federation (INEF), year’s congress – Bridging
Neuroscience and Endocrinology – is sponsored by the American Neuroendocrine
Society (ANES) and the University of Pittsburgh School of Medicine (UPSM).
In conjunction with the 10th Annual Meeting of the Society for Behavioral
Neuroendocrinology (SBNE).
Sources: http://www.labrha.com/fibromyalgie-grossesse.aspx
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