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dimanche 16 décembre 2012

Les vitamines et minéraux qui peuvent nous rendre de bons services...

En parlant avec une amie fibro qui est assez calée sur les différentes vitamines, oligo-éléments, minéraux,... J'ai remarqué que certains d'entre-eux pouvaient être de précieux alliés dans notre maladie. J'ai donc fait aussi quelques recherches que je tiens à partager avec vous. J'espère que ceci pourra vous aider.
La vitamine D:
Le soleil revient, et avec lui, une vitamine importante pour tous : la vitamine D. Profitons-en pour en parler un peu. Celle-ci est une vitamine liposoluble ( soluble dans les graisse). On la trouve sous 2 formes D2 et D3. Elle apparaît naturellement dans le rayonnement solaire, mais aussi dans certains types d'aliments tels les huiles de poissons ( flétan, carpe, morue, thon), le thon, les oeufs, la margarine, le beurre, les champignons,... On peut s'en procurer facilement sous forme de complément alimentaire.
Celle-ci n'est certe pas à négliger !!! En effet, elle aide à la fixation du calcium et du phosphore par les intestins, ainsi que leur réabsorption par les reins. D'autre part, elle influence plus de 200 gènes. Elle a donc son importance dans de nombreuses maladies dont l'arthrite, l'ostéoporose, le diabète, la fibromyalgie, certains cancers,...
Comment ? Une carence en vitamine D provoque une faiblesse et des douleurs musculaires ou de la fatigue. Et, à un stade avancé, une ostéomalacie (douleurs osseuses et fatigue musculaire). chez l'adulte et rachitisme chez l'enfant. Elle augmente le risque de fractures et peut aussi être responsable de crise de photophobie.

La vitamine C:
La vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur et à la lumière jouant un rôle important dans le métabolisme de l'être humain.  La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et contribue au système immunitaire. Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption. Sous forme oxydée (acide déshydroascorbique), elle traverse la barrière hémato-encéphalique pour accéder au cerveau et à plusieurs organes à forte concentrations de vitamine C. Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de contrer l'action néfaste d'oxydants comme les radicaux libres.

Les omégas 3 et 6:
C'est le juste équilibre entre oméga 3 et 6 qui permet d'agir sur les inflammations dermatologiques et ostéo-articulaires, mais également en cas de psoriasis ou de rhumatismes inflammatoires. Ils améliorent aussi l'asthme et les rhinites allergiques. Côté cœur, ils favorisent la régularité des battements cardiaques.
Les oméga 3 et 6 fluidifient le sang, assouplissent les artères
Ces acides gras fluidifient le sang et empêchent l'agrégation des plaquettes responsables de thrombose (formation de caillot). Les oméga 3 assouplissent les artères et, par là même, agissent sur la pression artérielle.

Ils font diminuer aussi les triglycérides, réduisant le risque d'infarctus : « Une augmentation de 1 % d'oméga 3 dans l'alimentation réduit de 40 % les risques d'infarctus non mortels », précise le Dr Jean-Marie Bourre.
Les oméga 3 et 6 forment et entretiennent le cerveau
Les oméga 3 interviennent dans la construction du cerveau chez le fœtus. Ils conditionnent le bon développement des cellules nerveuses et sensorielles.
Plus tard, ils continuent à jouer un rôle sur le cerveau, en améliorant notamment la cognition. Des études ont montré qu'en consommant au moins une fois par semaine un poisson gras (riche en oméga 3), cela réduirait le risque de maladie d'Alzheimer.

Les oméga 3 et 6 renforcent aussi l'immunité :
ils produisent des substances qui stimulent les cellules de défense de l'organisme.
Pour être bénéfique sur la santé, on doit consommer ces acides gras essentiels dans une juste proportion. Le rapport idéal est de 1 pour 5, alors qu'il est en moyenne de 1 pour 10 : on consomme un peu trop d'oméga 6 et pas assez d'oméga 3.

Selon les apports nutritionnels conseillés (ANC), il faut, pour les hommes, 2 g par jour d'oméga 3 et 10 g par jour d'oméga 6 ; un peu moins pour les femmes, car les enzymes qui transforment les précurseurs oméga 3 et oméga 6 sont les mêmes. Il y a donc compétition métabolique entre les deux, et l'excès d'apport de l'un va retentir sur la production des dérivés de l'autre.

Pour avoir des oméga 3, il faut consommer :
- De l'huile : de noix (1,2 g), de colza (0,9 g), d'olive (0,08 g).
- Des noix (3,5 g).
- Du poisson : le maquereau (1,8 g), la sardine et le hareng (1,3 g), le saumon (0,7 g).

Pour avoir des oméga 6, il faut consommer :
- De l'huile : de pépins de raisin, de tournesol, de noix (5 à 7 g), de colza (3 g).

(Valeurs données pour 10 g. Valeurs données pour 100 g.)
Les Omega 3 pour vieillir en bonne santé

Maladies cardiovasculaires, dépression, troubles de l'humeur, diabète… sont des maladies plus fréquentes avec l'âge. Mais face à ces ennemis, les Oméga 3 s'avèrent des alliés très efficaces. Découvrez comment ces acides gras essentiels vous aideront à bien vieillir.
Les espoirs fondés sur les Omega 3 semblent infinis. Peuvent-ils nous aider à mieux vieillir ? Des recherches sont encore nécessaires avant de crier victoire ! Mais déjà, plusieurs de ces bienfaits sont aujourd'hui prouvés. Les Omega 3 sont susceptibles de ralentir certaines maladies liées à la vieillesse. Une petite révolution médicale capable de favoriser encore la longévité.

Des Omega 3 contre les maladies du coeur

L'histoire des Oméga 3 débute dans les années 1 800, lorsqu'un scientifique français, Michel-Eugène Chevreul, le père de la biochimie des lipides, s'intéresse aux graisses organiques animales. Par la suite, de nombreux chercheurs ne cesseront d'étudier leurs propriétés. Dans les années 90, plusieurs études permettent de découvrir que la prescription d'Oméga 3 favorise la baisse des risques d'infarctus et diminue de façon significative la mortalité cardiovasculaire.
Les maladies cardiovasculaires sont nombreuses et notre mode de vie ne favorise pas leur baisse. Surconsommation alimentaire, abus d'alcool et sédentarité sont les ennemis du coeur. Une meilleure hygiène de vie associée à la consommation d'acides gras peut modifier profondément son état.

En effet, les Omega 3 peuvent diminuer la pression artérielle chez les personnes présentant une prédisposition. Avec l'âge, les graisses s'installent sur les artères du coeur. Mais la prise d'Omega 3 atténue la quantité de triglycérides dans le sang, un type de lipides qui, en cas d'excès, contribue au développement de maladies du coeur.

Enfin, les personnes présentant au préalable des pathologies cardiovasculaires, peuvent elles aussi bénéficier de l'utilisation de ces acides gras essentiels, puisqu'ils réduisent la morbidité et la mortalité cardiovasculaires1.

Veiller au bon équilibre Oméga 3/Oméga 6

Mais pour assurer le bon fonctionnement des Omega 3, il est indispensable de consommer aussi des Omega 6, une autre famille d'acides gras essentiels, également très importante. La répartition entre ces deux types d'Omega est primordiale. Ces deux familles d'acides gras sont en effet métabolisées par des enzymes communes, auprès desquelles ils entrent en compétition.

Un apport excessif en Oméga 6 par exemple, pourrait entraîner une métabolisation moindre des Oméga 3. C'est pourquoi, dans le cadre d'un régime alimentaire global, il est conseillé de consommer ces deux types d'Omega. Les acides gras Oméga 3 se divisent en trois types : l'acide alpha-linoléique, l'acide docosahexanoïque (D.H.A.) et l'acide eicosapentaenoïque (E.P.A.). On trouve le premier acide gras dans certaines huiles végétales (noix, colza, lin, germe de blé) ainsi que dans certaines matières grasses du rayon des matières grasses santé, et les deux derniers acides gras dans les poissons gras. Les Omega 6, que l'on trouve dans les huiles de tournesol, de raisin et de maïs ainsi que dans certaines viandes, doivent être consommés avec parcimonie. En général, nous n'en manquons pas. Notre organisme en dispose même parfois trop.

Les Oméga 3 bons pour le moral des seniors


Vieillir en pleine forme nécessite bien évidemment de disposer d'un bon état psychologique et neurologique. Le stress ronge nos cellules et n'aide pas l'organisme à lutter contre l'usure du temps. L'EPA est un acide gras linoléique poly-insaturé dont l'action sur le fonctionnement du système nerveux est indéniable. Il augmente également le taux de sérotonine, l'hormone du bien-être. Aussi, il existe une corrélation entre la dépression et un taux trop bas d'acides gras Oméga 3 dans l'organisme. Une faible concentration en EPA peut provoquer des symptômes dépressifs sévères. Chercheuse à l'Inserm, Pascale Barberger-Gateau a dirigé une étude montrant l'effet des acides gras Omega 3, sur les personnes âgées en dépression. Son équipe a constaté une plus faible concentration d'EPA chez les individus souffrant de dépression. D'autre part, les personnes âgées en dépression, souffraient de symptômes moins sévères, lorsqu'ils possédaient un fort taux de cet acide gras2.

Peut-on soigner la dépression au moyen des Omega 3 ?

En tout cas, cela pourrait sans doute permettre de diminuer la prise d'antidépresseurs, selon le nutritionniste Nicolas Rousseau3. Ce dernier précise que des études ont par ailleurs montré que la supplémentation en Oméga 3, "permettrait à des patients souffrant de troubles bipolaires, de connaître une période plus longue de rémission de la maladie". Le "baby blues" de la femme enceinte pourrait lui-aussi être expliqué par une baisse des Oméga 3, au cours du 3e trimestre de la grossesse.

Une alimentation suffisamment riche en acides gras saturés serait une solution aux problèmes d'humeur, de façon plus générale. Des chercheurs de l'université de Sydney en Australie, ont constaté que les dépressions étaient peu communes dans certaines populations, chez les Inuits au Groenland, qui consomment beaucoup de poissons gras4.

Des acides gras bons contre la maladie d'Alzheimer

Maintenir une jeunesse intellectuelle est l'objectif de tous. Toutefois, l'augmentation de la maladie d'Alzheimer, peut anéantir l'espoir de vivre pleinement sa vieillesse. Combattre cette maladie dégénérative grandissante est un vrai enjeu de notre société. Mais là-encore, les acides gras peuvent nous venir en aide. Des chercheurs de l'Université de Californie Los Angeles (UCLA) ont ainsi démontré que le DHA (acide docosahéxaénoïque), stimule la production d'une protéine anti-Alzheimer.

Le chercheur Greg Cole a observé que la consommation d'huile de poisson, même à faible dose, stimule la production de la protéine protectrice LR11. Un atout majeur pour les personnes qui, pour des raisons génétiques, fabriquent peu de LR11. Le chercheur travaille sur la dose optimale d'huile de poisson nécessaire. Mais ce dernier suppose que les habitants de certaines régions, dans le Sud de la France par exemple, disposant d'une alimentation dite méditerranéenne, pourraient n'avoir besoin que de toutes petites doses d'huile de poisson5.

Les Oméga 3 : un espoir pour les diabétiques

Le diabète de type 2 est une maladie clairement liée au vieillissement prématuré. Elle nécessite un contrôle constant de l'alimentation et une hygiène de vie irréprochable. L'espoir actuel est d'éviter son apparition chez les jeunes enfants, souffrant du diabète de type 1, un véritable fléau. Tout au long de leur vie, ces malades doivent lutter contre l'atteinte de différents organes par le diabète. La maladie leur permet difficilement de connaître une vieillesse sereine. Une étude du Dr Jill Norris de l'Université du Colorado, a permis de montrer que la consommation d'Omega 3 pourrait diminuer le risque de développer un diabète insulinodépendant chez les enfants à risque. Durant 6 ans, Jill Norris s'est intéressé à l'alimentation de 1770 enfants susceptibles de développer un diabète type I.

Au terme du suivi, 58 enfants ont déclaré la maladie. Le chercheur s'est alors rendu compte que les enfants qui consommaient le plus d'Oméga 3, réduisaient leur risque de développer le diabète de type I de 55 %. C'est l'action anti-inflammatoire des Omega 3 qui protègerait les enfants du diabète. L'inflammation contribue en effet à la destruction des cellules qui sécrètent l'insuline6.
Ces découvertes représentent de grands espoirs pour maintenir une bonne santé avec l'âge. Vieillir en forme, sans être malade, est le souhait de tous. Les Omega 3 peuvent nous y aider. Mais les chercheurs n'ont pas encore découvert tous les trésors contenus dans ces acides gras. Pour bien vieillir, découvrez les bons réflexes pour booster votre consommation en Oméga 3. La célèbre centenaire Jeanne Calment pourrait bien un jour ne plus être une exception de la nature !
Véronique Le Saux, le 10 août 2009

1 - Acides gras de la famille Omega 3 et système cardiovasculaire - Rapport de l'Afssa
2 - Barberger-Gateau P, Féart C et al, Plasma eicosapentaenoic acid is inversely associated with severity of depressive symptomatology in the elderly: data from the Bordeaux sample of the Three-City Study, Am J Clin Nutr, mai 2008, Vol. 87, no 5, 1156-62.
3 - Les oméga-3 gardent la tête froide” par Nicolas Rousseau, nutritionniste, Health & Food, numéro 63
4 - Nutrition and Dietetics - Volume 63 Issue 4, Pages 213 - 226 - Published Online: 17 Nov 2006
5 - J Neurosci. 2007 Dec 26;27(52):14299-307.
6 - JAMA. 2007 Sep 26;298(12):1420-8.
La baie de Goji:
Citation:
Le goji, une baie qui pousse dans l’Himalaya, puise sa richesse nutritionnelle hors du commun dans sa capacité à survivre en climat extrême. Sa réputation gagne aujourd’hui l’Occident. De nombreuses études scientifiques ont révélé la singularité de ses polysaccharides et la présence d’un composant rare, le germanium. Tandis que sa culture se répand dans le nord de la Chine.
La baie de goji (Lycium barbarum) est le fruit d’un arbuste qui pousse dans l’Himalaya. Sa renommée lui vient du peuple des Hunzas, doté d’une exceptionnelle longévité. Les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise et ayurvédique utilisent les baies et racines de goji depuis des millénaires pour son efficacité étonnante sur le foie, la vision, et les systèmes cardiovasculaire et nerveux. Plus d’une centaine d’études scientifiques ont depuis confirmé toutes ces applications, attribuables en partie aux quatre polysaccharides fabriqués par le goji pour résister au stress.
Citation:
Les polysaccharides
La baie de goji contient quatre polysaccharides bioactifs, un groupe d’hydrates de carbone complexes dont l’action synergique est unique en son genre. Les polysaccharides sont produits par certains végétaux comme mécanisme de défense contre les virus, bactéries, moisissures, parasites, mutations cellulaires, polluants toxiques et radicaux libres provenant de leur environnement. Les plantes qui fabriquent le plus de polysaccharides sont celles qui sont soumises aux plus grands stress qui peuvent être causés par des températures extrêmes, une altitude très élevée ou de fortes précipitations. Ces polysaccharides sont assimilables par l’homme et, comme pour les plantes, ils le protègent de toutes les maladies en régulant le système immunitaire. Elles stimulent les systèmes immunitaires hypoactifs ou à l’inverse, ralentissent les hyperactifs à l’origine des maladies auto-immunes. Les polysaccharides préviennent également les complications cardio-vasculaires, équilibrent le taux de sucre sanguin, abaissent le taux de cholestérol et augmentent l’absorption du calcium. Enfin, plusieurs études montrent leurs capacités à inhiber la croissance des tumeurs et à neutraliser les effets secondaires de la chimiothérapie. Mais l’effica­cité du goji sur le cancer s’explique surtout par un autre de ses composés : le germanium organique.
Citation:
La vitamine de l’oxygène
Aussi appelé vitamine O (pour oxygène), le germanium organique est capable de favoriser l’oxygénation des cellules. Le goji se classe en tête des plantes ayant la plus forte concentration en germanium avec l’aloès et le ginseng. Or, la principale cause de propagation d’un cancer est le manque d’oxygène dans l’organisme. Otto Warburg, Prix Nobel de médecine, a démontré que le germanium organique, en favorisant l’oxygénation des cellules, réduit considérablement le risque de cancer.
Citation:
Le fruit de la longévité
Pas plus gros qu’une framboise, le goji est pourtant le champion toutes catégories des antioxydants. Il contient 18 sortes d’acides aminés dans des quantités 8 fois supérieures au pollen qui est pourtant une référence en la matière. Il est 400 fois plus riche en vitamines C que l’orange et renferme 13 % de protéines de plus que le blé entier.
Ce petit fruit rouge contient 21 oligo-éléments, du zinc au fer, en passant par le cuivre, le sélénium, le phosphore et le germanium. Il renferme une quantité importante de bêta-carotène, ainsi qu’une multitude de vitamines (B1, B2, B6, B12, E…). La baie de goji contient aussi des bêta-sistérols aux propriétés anti-inflammatoires et de la bétaïne, utilisée par le foie pour produire la choline, molécule garantissant l’intégrité des membranes cellulaires.
Cet intérêt nutritionnel est bien sûr lié aux conditions naturelles dans lesquelles pousse le goji. Ce que ne manquent pas de souligner les différents distributeurs, qui vantent chacun leur terroir. Le Ningxia, petite province du nord de la Chine, est cité. D’autres ne jurent que par le Tibet. La querelle est avant tout commerciale. En France, on le trouve sous la forme de baies déshydratées ou de gélules.


L'Aloé Vera:
L’aloe vera: spasmophilie et aloe vera, traitement trouble dermatologique, traitement trouble nutritionnel, traitement trouble digestif

L’aloe vera est connu pour ses propriétés dermatologiques, nutritionnelles et digestives.
Cela devrait intéresser les spasmophiles concernés par les dysfonctionnements digestifs et énergétiques.


L’aloe vera:
spasmophilie et aloe vera, traitement trouble dermatologique, traitement trouble nutritionnel, traitement trouble digestif
L'aloès ou en latin aloe vera, appartient à la famille des liliacées (comme l'ail, la ciboulette, l'oignon, l'asperge, la tulipe, le lys) et fait partie de la classe des monocotylédones. On l'appelle communément aloès ou lys du désert.

L'aloe vera est une plante arborescente de 60 à 80 cm de hauteur, aux racines peu profondes avec une tige très courte et ligneuse. Elle comporte une cuticule (couche épidermique), un derme cellulosique (où circule une sève rouge brunâtre) et enfin au centre une pulpe épaisse, le précieux jus utilisé pour ses vertus salutaires. Depuis près de cinq mille ans, à des époques différentes et dans des régions du monde fort éloignées les unes des autres, l'homme a toujours utilisé l'aloès pour prévenir ou soigner nombre de ses maux.

En effet, maintes preuves archéologiques et historiques témoignent de ses multiples et identiques usages médicinaux dans toutes les grandes civilisations sans aucune exception.

Ce n'est qu'après 1968 aux Etats-Unis, avec l'aboutissement des recherches d'un pharmacien texan, Bill Coats, sur la stabilisation de la pulpe fraîche de l'aloe vera que cette plante va connaître l'essor qu'on lui connaît aujourd'hui dans le monde entier. En effet, sans la mise au point d'un tel procédé, aucune possibilité de commercialisation à grande échelle n'aurait été possible.

Utilisée sous forme locale (gel, crème…) elle agit par rééquilibration du pH cutané, desquamation des cellules mortes de l'épiderme, hydratation et nutrition de la peau en profondeur, stimulation de la multiplication cellulaire des fibroblastes du derme, c’est un véritable « régénérant » cutané. Il s’y ajoute des propriétés astringentes, adoucissantes et protectrices qui en font l'un des plus remarquables produits naturels de beauté que l'on puisse trouver. Du fait de ses actions hémostatique, anesthésique, bactéricide, cicatrisante et anti-inflammatoire, elle permet d’obtenir la guérison des pathologies cutanées traumatiques (blessures, brûlures, irritations, etc.) ou non traumatiques (les dermatoses en général).

Utilisée par voie orale, la pulpe de l'aloe vera apporte des acides aminés, des minéraux, des oligoéléments et des vitamines quantitativement peu importants mais qualitativement d'une très grande richesse.Cette richesse qualitative débouche sur une bonne rééquilibration organique et augmente la résistance du terrain biologique, lui permettant ainsi de mieux résister aux agressions de toutes sortes (microbiennes, stress, etc.) dont il est en permanence l'objet.

L’aloe vera permet une meilleure digestion des aliments (grâce aux nombreuses enzymes qu'elle contient) avec diminution des putréfactions intestinales ainsi qu'une légère action apéritive et une action tonifiante sur les intestins susceptible de régulariser un transit intestinal ralenti,mais sans action laxative proprement dite.

La gamme est grande : d'une part, vous trouverez les boissons (sous forme de gel), contenant près de 90 % de gel d'aloe vera. Ces boissons sont à prendre tous les jours, sur une période prolongée. On peut y associer de la gelée royale ou du pollen.Ces boissons complètent très bien un traitement homéopathique.

D’autre part, il existe une série de produits pour le corps, les cheveux et l'hydratation du visage particulièrement performants. Ajoutons que nos amis les animaux n'ont pas été oubliés non plus...

UTILISATION PRATIQUE DE L’ALOE VERA CHEZ LE SPASMOPHILE

Le premier intérêt est sans aucun doute son action sur la digestion, la gastrite et le confort intestinal qui sont souvent perturbés chez le spasmophile. L’aloès n’est pas à proprement parler une plante spécifique de la spasmophilie mais elle est tellement universelle qu’elle mérite d’être connue et reconnue.

Vous pourrez l’utiliser en cas de coup de soleil ou de brûlure en application locale.
En boisson, l’aloe vera peut aussi contribuer à diminuer les douleurs articulaires ou musculaires,et pourrait soulager, en partie, des symptômes de la fibromyalgie. Spasmophile ou pas, nous souhaitons tous entretenir notre peau pour lutter contre son dessèchement et son vieillissement. Commencez par des cures de deux ou trois mois consécutifs à raison d’une cuiller à soupe de gel pur d’aloe vera avant les repas.

A forte dose l'aloes peut avoir des vertus purgatives, il ne doit pas être ingéré en cas
d'hémorroides et pendant les règles.
Son utilisation par voie interne est contre indiquée pendant la grossesse en raison de
ses effets abortifs.


La propolis:

http://www.univers-nature.com/index.html La propolis : un antibiotique naturel issu de la ruche
Prélevée sur les bourgeons de certains arbres par l’abeille, avant d’être transformée sous l’action des sécrétions salivaires de cette butineuse appliquée, la propolis est encore une des richesses que nous dispense la nature. Fruit d’un travail minutieux dont nous récoltons les lauriers, elle est aujourd’hui de plus en plus plébiscitée pour ses propriétés thérapeutiques humaines.
Ces qualités ne sont d’ailleurs pas étrangères aux services que rend cette substance « faite maison » à la ruche. Outre l’obstruction de possibles fissures, la propolis est utilisée par les abeilles pour embaumer les intrus potentiels ayant pénétré dans la ruche. Ne pouvant se débarrasser de ces indésirables trop imposants, les travailleuses leur constituent un cocon funéraire à base de propolis, laquelle, en vertu de ses propriétés anti-microbiennes, prévient toute décomposition.

S’il n’est pas en mesure de reproduire les diverses étapes de sa fabrication, l’homme, en observateur averti, a rapidement compris qu’il pourrait tirer parti des étonnantes propriétés de ce produit de la ruche. En témoignent les nombreuses études scientifiques menées au cours des trente dernières années afin d’étudier la composition de cette substance complexe. Elles ont notamment révélé que la propolis est capable de stopper près d’une dizaine de germes pathogènes, égalant ainsi l’action de certains antibiotiques de la médecine classique. En outre, à ce rôle d’antibiotique naturel, s’ajoutent des propriétés anti-inflammatoires et anesthésiques.

Loin d’être exhaustives, ces qualités médicinales représentent de sérieux atouts pour contrer certains désordres courants affectant l’organisme. La propolis peut, en effet, être mise à profit dans le traitement de certains troubles ORL, petits maux hivernaux touchant la gorge, le nez et les oreilles, tels que les angines légères, les rhino-pharyngites, certains cas d’otites externes etc. Dans un domaine différent, elle prévient également l’apparition de caries ou d’abcès dentaires, et combat les problèmes de mauvaise haleine. La sphère dermatologique y trouve aussi son compte, le pouvoir cicatrisationnel de la propolis la rendant apte à soigner les coupures, les engelures, de même que les brûlures et les coups de soleil.

Disponible sous diverses formes (pâtes à mâcher, gélules, granulés, poudre, pommades, solutions liquides, sprays buccaux…) au gré des goûts et préférences de chacun, la propolis se déniche chez des apiculteurs spécialisés, dans des magasins diététiques ou tout simplement en parapharmacie. Pourtant, malgré l’intérêt croissant du public, le statut à accorder à la propolis reste problématique et freine sa diffusion. Classée comme aliment par la réglementation, elle peine à trouver sa légitimité, à cheval entre le complément alimentaire et la médication naturelle.

Cécile Cassier

La sève de bouleau:
La sève de bouleau est connue en Europe occidentale depuis le XIIe siècle pour ses vertus dépurative et revitalisante.
En 1565, le médecin siennois Matthéole écrivait :
Si on perce le tronc du bouleau avec une tarière, il en sort une grande quantité d'eau, laquelle a grande propriété et vertu à rompre la pierre tant aux reins qu'en la vessie, si l'on continue d'en user. Si on s'en lave la bouche, elle guérit les ulcères qui sont dedans.
Trois siècles plus tard, Pierre-François Percy, le chirurgien militaire des armées de Napoléon, déclara :
Dans tout le Nord de l'Europe, jusqu'aux confins de la Russie, l'eau de bouleau est l'espoir, le bonheur, et la panacée des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et serfs... Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperoses etc. lui résistent rarement. C'est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques.
Aujourd'hui encore, les adeptes de l'herboristerie recueillent au printemps la sève du bouleau
Très riche en minéraux et oligo-éléments, son action sur la vitalité en fait le produit par excellence des sportifs, des personnes âgées ou fragilisées par un traitement médicamenteux ou une intervention chirurgicale :
  • favorise le drainage et l’élimination des déchets acides de l’organisme (acide urique, cholestérol),
  • stimule le métabolisme et détoxifie le corps en douceur (eczéma, dartres, psoriasis, dermites du cuir chevelu…)
  • combat la rétention d’eau et améliore l’aspect du tissu adipeux (cellulite) et favorise la souplesse des mouvements.
La sève de bouleau est censée posséder des vertus dépuratives et amaigrissantes. Elle serait également active dans la normalisation de l'hyperuricémie et de l'hypercholestérolémie.
On lui prête également la vertu de favoriser l'élimination des parasites intestinaux et de soulager les douleurs liées à l'arthrose.
Depuis toujours, dans les forêts nordiques, les hommes utilisent la sève de bouleau pour suppléer l'allaitement maternel.


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